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44 heures par semaine perdues sur des divergences financières et deux jours par semaine sur les états financiers de fin d’année

Unit4, leader des applications Cloud de gestion de la performance d’entreprise dédiées aux sociétés orientées utilisateurs, a dévoilé la deuxième partie de son étude internationale « The Back Office in 2025. » Réalisée par Vanson Bourne, celle-ci met en évidence les difficultés majeures rencontrées par les sociétés de services dans la gestion des logiciels de gestion financière clés, tels que la gestion des flux de trésorerie, les clôtures annuelles et les états financiers relatifs aux projets. 100 % des décideurs financiers et IT constatent des écarts dans les clôtures annuelles, la majorité d’entre eux (77 %) affirmant qu’ils sont fréquents. D’importantes ressources sont gaspillées dans la recherche d’erreurs, la consolidation des informations financières et les processus manuels. La consolidation des données, l’intégration du back-office et l’automatisation sont considérées comme des éléments clés de l’amélioration des performances.

Les écarts de fin d’année affectent le moral des troupes

Les erreurs financières ont un coût humain évident, puisque 61 % des personnes interrogées déclarent que les rapports de fin d’exercice ont un impact négatif sur le bien-être de l’équipe financière, tandis que 73 % déclarent qu’une réduction de la charge de travail en fin d’exercice contribuerait à prévenir l’épuisement professionnel. Les trois principaux défis liés aux divergences sont les suivants :

  • des processus manuels chronophages
  • un manque d’intégration entre les logiciels
  • des difficultés à consolider les comptes financiers

« À une époque où la productivité et l’efficacité sont des mots clés pour toutes les sociétés de services, ces résultats révèlent des lacunes préoccupantes pour les entreprises qui veulent être plus compétitives », a déclaré Bryce Wolf, Sales Growth Director chez Unit4. « Les entreprises qui parviendront à consolider leurs informations financières seront plus proches d’une source unique de vérité sur les performances de leur entreprise. Combiné à une plus grande automatisation pour accélérer la prise de décision, cette consolidation sera essentielle à la survie et à la croissance dans les années à venir. »

L’étude financière des projets épuisent les ressources

L’étude financière des projets, ainsi que les rapports de fin d’année, alourdissent la charge de travail. En ce qui concerne les préparatifs de fin d’année, les décideurs financiers seniors consacrent deux journées de travail complètes par semaine à la consolidation des états financiers de fin d’année, tandis que les personnes interrogées déclarent consacrer 25 heures par semaine à l’examen des états financiers des projets et 19 heures par semaine à la correction ou à la mise à jour des problèmes. Le Royaume-Uni et le Benelux consacrent plus de 50 heures par semaine à cette activité, à l’instar des consultants en gestion et des petites sociétés qui perdent le plus de temps.

Les trois principaux défis à relever pour améliorer les états financiers des projets sont les suivants :

  • des coûts élevés générés par de nouvelles solutions
  • un manque de données financières en temps réel
  • des données fragmentées et incohérentes

En cause : des processus manuels lents et risqués

L’une des causes possibles des divergences et des pertes de temps pourrait être le fait que 84 % des équipes financières consacrent trop de temps à des processus manuels qui devraient être automatisés. Dans la gestion des flux de trésorerie, les trois principaux processus concernés sont le rapprochement des paiements, l’approbation des flux de travail et la consolidation et l’intégration des données. Il n’est donc pas surprenant que 88 % des personnes interrogées déclarent que la gestion des flux de trésorerie est difficile, ce qu’elles imputent à des outils d’information financière inadéquats, à des processus d’approbation complexes et à des coûts d’exploitation élevés. Cette situation entraîne une augmentation des délais de traitement, des coûts opérationnels et des risques d’erreurs.

A l’échelle mondiale, les personnes interrogées considèrent que l’automatisation des processus financiers présente une réelle valeur ajoutée et déclarent que les trois principaux avantages seront les suivants :

  • Un suivi et une gestion des dépenses liées aux projets (48 %)
  • Une surveillance et une optimisation de la trésorerie (47 %)
  • La création de prévisions financières (47 %)

Or, aujourd’hui, seuls 46 % des processus de gestion des flux de trésorerie sont automatisés. Parmi les sous-secteurs du secteur des services, le conseil en gestion (49 %) arrive en tête pour ce qui est de la volonté d’accroître l’automatisation, suivi de l’informatique et de la technologie (48 %) et les médias et de l’édition (46 %). De même, 92 % des personnes interrogées estiment que l’automatisation des processus permettrait d’accélérer la consolidation des comptes de fin d’année. D’une manière générale, les participants s’accordent à dire que la consolidation des données, une plus grande intégration du back-office et l’automatisation des processus devraient être prioritaires pour relever les défis décrits dans l’étude. L’adoption de l’IA et l’automatisation des flux de travail manuels peuvent fournir une source unique de vérité pour les données financières. Ce qui fait défaut pour 73 % des personnes interrogées.

A l’échelle mondiale, celles-ci déclarent également que les logiciels de gestion financière pourraient être améliorés en adoptant les mesures suivantes :

  • L’amélioration des fonctionnalités par l’IA (93 %)
  • L’intégration d’outils de gestion financière dans un ERP pour améliorer la collaboration et la prise de décision (92 %)
  • Des partenariats avec des tiers pour optimiser les processus de gestion des flux de trésorerie (90 %)

Les personnes interrogées estiment que l’adoption de ces recommandations contribuera à améliorer la précision des décisions financières, à réduire la charge de travail et, en fin de compte, à libérer les équipes pour qu’elles se concentrent sur la croissance stratégique.


Méthodologie Vanson Bourne

L’étude portait sur les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Belgique, les Pays-Bas, les pays nordiques et l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse (DACH), et a pris en compte les réponses de divers secteurs, notamment l’informatique et la technologie, l’architecture et l’ingénierie, les médias et l’édition, ainsi que le conseil en gestion. Elle a été menée entre le 11 février et le 10 mars 2025, et les résultats ont été obtenus auprès d’un total de 600 cadres supérieurs des secteurs de la finance et de l’informatique.

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